La dimension systémique et familiale formate le mécanisme de choix d’une orientation, d’un métier, des études.

Et observons aujourd’hui comment la pulsion de vie conditionne ces choix.

L’approche anthropologique que j’utilise répond à la caractérisation de cette pulsion de vie originelle.

Cette pulsion présente dès la naissance.

Regardons ensemble comment cette pulsion de vie que j’appelle aussi Fil d’Or s’anime en chacun de nous

dans deux directions.

Observons d’abord comment le jeune s’approprie le monde.

Est-ce par le besoin de comprendre et d’expliquer et de construire sa vision du monde par la pensée, la cérébralité ?

Ou à l’opposé est ce par un contact immédiat, tangible, concret avec le monde qu’il s’approprie.

Je vais prendre l’exemple de deux étudiantes qui ont fini leur master d’ethnologie.

Imaginez ! elles ont fait les mêmes études avec les mêmes profs, ont réussi les mêmes contrôles et elles sont super copines !

Voilà qu’elles étudient maintenant les offres d’emplois. Deux postes à pourvoir.

L’un au musée de l’Homme à Paris ; il a pour missions de répertorier les découvertes du terrain, d’analyser les données, de les corréler à des théories existantes.

L’autre en Papouasie ; il s’agit de vivre un an dans une peuplade, d’expérimenter, de faire des constats, de trouver sur le terrain ce qui contribuera à la compréhension de leur mode vie…

Elles viennent me voir : Nicolas, comment choisir ?

Celle qui aura une pulsion de compréhension et d’explication ira au musée de l’Homme quand l’autre ira en Papouasie pour nourrir son besoin d’empoigner la réalité.

Et observons ensuite comment le jeune répond aux sollicitations du monde.

Est-ce en se reposant sur les lois, règles, morales extérieures à lui

ou en éprouvant spontanément en lui ce qu’il faut faire, en répondant avec sa singularité.

Ainsi, en ayant suivi les mêmes études de droit pénal, l’un se sentira à l’aise dans la magistrature et l’autre trouvera sa place comme avocat à défendre les causes improbables ou magnifiques.

Certes, je pousse les traits à l’extrême ! Le modèle est très riche.

Néanmoins, cette pulsion de vie transcende la question du métier ou de la profession là où de nombreux tests induisent en erreur quant aux préconisations.

Un même métier peut se vivre de manière différente selon le profil du poste.

Erreur de casting parfois quand on se déplace du métier d’infirmier à celui de cadre de santé. Les pulsions de vie mobilisées ne sont pas toutes identiques voire très différentes.

Parfois, c’est trop génial car on se rapproche alors de son fil d’or !

Aussi, je suis sûr que certaines personnes se reconnaitront !

Peu importe le métier, l’activité, la profession, le jeune doit avoir le sentiment, la sensation d’être à sa place, sa juste place, toute sa place.

Certaines personnes, infirmier, facteur, serveuse ont des pulsions de vie très proches et ont la possibilité de les mettre en œuvre dans ces métiers différents.

Cette pulsion de vie, c’est comme la vague du surfeur ; les surfeurs ont tous leur vague !

S’ils s’en éloignent ce n’est pas ok pour eux, s’ils s’en rapprochent c’est beaucoup mieux !

ET VOUS QUELLE EST VOTRE RAPPORT AU MONDE ?