REUSSIR SON COACHING OU SON BILAN DE COMPETENCES ! (2/2)
Mon intention est toujours de vous donner quelques éclairages pour le plus grand succès d’un coaching ou d’un bilan de compétences.
Nous avons vu les raisons tenant au professionnel qui accompagne et à son environnement.
Aujourd’hui, voyons celles relevant de la personne demandeuse.
Et oui ! Ce n’est pas parce que je pense que je veux un coaching ou un bilan que j’en ai réellement besoin.
Evoquons des expériences vécues.
Une personne me contactait pour un accompagnement parce que le conjoint trouvait que cela lui ferait du bien !
Parfois, il arrive que le conjoint ne supporte plus certains comportements de l’autre ! Cela peut être sensé car liés à des épisodes de découragements, de coups de déprimes…
D’autres fois, c’est le conjoint qui aurait besoin d’un accompagnement.
En préparation mentale d’étudiants en veille d’examen, il n’est pas rare d’entendre quand le parent est parti : « Moi je vais bien, M’ssieur ! Mais alors ma mère, comme elle stresse ! ».
Finalement, la préparation mentale peut avoir pour objectif la non contamination du stress parental sur le jeune !
Un exemple du monde du travail.
Un chef de service demande un coaching pour un collaborateur qui part à l’heure sans finir son travail le vendredi soir et que le chef doit terminer lui-même.
D’un certain point de vue, le collaborateur a compris qu’il pouvait déléguer son boulot à son chef.
En fait, c’est le chef qui devrait faire un coaching pour apprendre à dire non !
Il faut juste remettre les choses dans le bon sens : belle illustration de ce qu’on appelle le déni : « le problème c’est pas moi c’est l’autre !».
Un dernier exemple : « J’en ai marre de mon travail, je vais faire autre chose ! »
Les bilans de compétences déclenchés par l’émotion (Dépit, colère) sont courants.
Le vrai sujet à explorer lors de la demande, c’est la nature de la relation de la personne avec le monde du travail.
Peut-être, est-elle sujette à des scénarios répétitifs dont elle est coresponsable. Quel que soit le métier, l’employeur, le scénario se répètera.
Alors oui, il sortira des choses du bilan mais cela ne changera rien pour l’avenir.
Je constate que la question de l’argent est source de biais dans le raisonnement du demandeur.
Financé par le CPF, le bilan est gratuit… en apparence seulement !
Ce capital est une des contreparties du travail.
Un coaching, plus rapide, moins cher, conserve ce capital pour financer la formation et la conversion professionnelle.
Trop souvent, le bilan en a consommé l’essentiel !
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