Pour réussir son coaching ou son bilan de compétence (article1/2)

Pour réussir son coaching ou son bilan de compétence (article1/2)
Prendre le temps d'examiner les détails du problème posé!

Mon intention est d’apporter quelques éclairages pour aller vers le plus grand succès des démarches de bilan de compétences ou de processus de coaching.

Je rencontre régulièrement des personnes qui me font état de leur désappointement à la fin d’un de ces parcours.

Il y a des motifs qui tiennent aux conditions d’exercice du professionnel qui accompagne, et ceux relevant de la personne qui effectue la demande.

Observons aujourd’hui le premier de ces motifs.

La personne que vous rencontrez doit déjà s’assurer de sa pleine liberté à vous dire oui ou non .

Le besoin de gagner sa vie, de satisfaire le chiffre d’affaires de son employeur introduisent des biais d’ordre économique.

Je suis chassé régulièrement par des structures qui veulent devenir des leaders du marché du bilan de compétences ou du coaching. Je dis « non ! »

Perso, je préfère que les clients deviennent les leaders de leur propre vie : nous ne partageons pas les mêmes valeurs ni les mêmes objectifs !

Ces biais risquent de faire passer l’envie de vous accompagner au second plan y compris la raison légitime de ne pas vous accompagner.

L’envie concoure à la réalisation de l’alliance qui va se construire entre vous et le professionnel dès le premier contact.

En d’autres termes, vous le sentez ou pas !

Identifier la bonne demande!

Votre futur accompagnant doit aussi bien se connaitre.

L’expérience de vie, les stratégies de défense du moi, les schémas précoces inadaptés (notre part d’ombre) vont influencer l’accompagnement dans sa forme et son contenu.

Il s’agit de dynamiques propres aux alliances inconscientes étudiées en psychologie et en psychanalyse.

Elles sont tout à fait transposables en coaching ou dans l’accompagnement en bilan de compétences.

Il y a dans la relation d’inévitables jeux de projections, de transferts, de contre transferts et d’autres encore…

Ils sont autant d’opportunités de progression en adaptant le questionnement… mais aussi de chausse-trappes.

C’est la raison pour laquelle, tous les professionnels de l’accompagnement devraient être supervisés et/ou en thérapie pour progresser eux-mêmes dans leur relation à l’autre et pouvoir le justifier avec transparence.

Je ne parle pas d’analyse de pratiques qui est un cadre plus résolutif de type formation continue…

Un coaching ou un bilan de compétences n’est pas une démarche de confort.

Pour qu’elle soit efficace, l’accompagnant doit donc avoir pleinement la liberté d’accompagner le client :

D’abord sur le discernement de la demande pour dire oui ou pour dire non et réorienter le client vers d’autres démarches préalables.

Et ensuite, pour le mettre en mouvement de manière authentique et engagée.

 

Et vous, comment choisissez vous votre coach ou votre accompagnant en bilan de compétences ?

ET VOUS ! COMMENT CHOISISSEZ-VOUS VOTRE COACH ?

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